D'Oran à Alger par la grande boucle au Sud

Vous atterrissez à Alger, la capitale contemporaine de l'Algérie. Nous vous accueillons chaleureusement à l'aéroport, vous guidant à travers les formalités, l'obtention des visas et la récupération de vos bagages, avant de nous diriger vers notre hôtel au cœur de la ville.

Alger la Blanche, surnommée ainsi pour ses bâtiments aux façades blanches, est une métropole moderne qui marie harmonieusement histoire, culture et une variété architecturale remarquable.

Nous quittons Alger la Blanche pour suivre la côte méditerranéenne, longeant la mer turquoise en découvrant des villages pittoresques, jusqu'à arriver aux ruines antiques de Tipaza.

Tipaza, une ville fascinante, est un joyau culturel. Elle abrite un site archéologique classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, les ruines romaines de Tipaza, qui révèlent avec éloquence son passé antique.
Parmi les vestiges, on trouve des théâtres, des temples et des thermes qui témoignent de la grandeur d'une époque révolue. Tipaza offre bien plus que son histoire glorieuse. La ville est également réputée pour ses plages de sable doré et ses eaux cristallines, créant une harmonie parfaite entre culture, histoire et beauté naturelle.

En partant de Tipaza, nous longeons la côte méditerranéenne, offrant des vues sur la mer scintillante. La voie rapide permet de nous rendre rapidement dans l'ouest du pays. Oran nous accueille avec son charme méditerranéen, sa culture vibrante et son ambiance animée.

Nous partons à la découverte d'Oran avec notre guide. Nous admirons le fort de Santa Cruz, vestige de la domination espagnole, il surplombe la ville et la mer. Nous nous imprégnons de l'atmosphère arabo-andalouse de la mosquée du Pacha, datant de 1796. Nous entrons dans la cathédrale du Sacré Cœur, un joyau de l'art néo-byzantin, qui renferme aujourd'hui la bibliothèque municipale. Nous faisons une halte à la Grande Synagogue, transformée en mosquée Abdullah ibn Salam en 1975. Nous flânons devant l'hôtel de ville et le théâtre, des bâtiments néo-classique et à l'italienne qui témoignent de l'Oran coloniale. Nous terminons par la gare, une œuvre d'Albert Ballu qui mêle les styles néo-mauresque et art nouveau.
En fin de journée, nous explorons la casbah, la plus ancienne d'Algérie, où se croisent les influences arabe, espagnole et ottomane.

Le vol Air Algérie entre Oran et Béchar est une passerelle vers un monde fascinant d'aventure et de découverte. Oran, ville portuaire dynamique au bord de la Méditerranée, est le point de départ de ce voyage vers Béchar, nichée au cœur du vaste désert saharien.
Ce court trajet en avion offre un contraste spectaculaire entre les deux villes.
Oran est un hub culturel et économique, tandis que Béchar vous plonge dans la magie du Sahara, avec ses dunes majestueuses et ses oasis mystiques.

Nous longeons les dunes du Grand Erg Occidental et atteignons Taghit.

Les dunes de sable sont un spectacle fascinant qui émerveille toujours le voyageur. Elles forment des ondulations harmonieuses et changeantes, selon la lumière et le vent. Leur couleur varie du blanc au doré, en passant par l'ocre et le rouge. 
Elles incarnent le Sahara, le plus vaste désert du monde. Parmi elles, les dunes du Grand Erg occidental sont les plus majestueuses. Elles s'étirent sur des centaines de kilomètres et culminent à 300 mètres de hauteur. 
Elles sont si proches de l'hôtel que l'on peut les contempler ou partir à leur exploration. C'est une aventure inoubliable que de se perdre dans cet océan de sable, de sentir sa chaleur, son silence, sa beauté.

Taghit est une oasis verdoyante au bord de l’oued Zouzfana. D’un côté, elle fait face au Grand Erg, un désert de sable aux dunes majestueuses ; de l’autre, elle se blottit contre le djébel Baroun, une montagne rocheuse aux couleurs changeantes. C’est un décor de rêve pour les amoureux de la nature. Taghit a aussi un patrimoine architectural remarquable, avec ses maisons en terre et ses ruelles étroites.
Notre guide nous fait découvrir ce monde caché, où se révèle une vie sociale riche et animée. Nous apprenons aussi comment les habitants de l’oasis cultivent leurs terres, échangent leurs produits, gèrent leur eau, etc. Aux alentours, des gravures rupestres témoignent du passé lointain du Sahara, quand il était peuplé d’animaux sauvages - bovidés, autruches, lions, éléphants - qui ont disparu depuis fort longtemps.

Nous empruntons la route qui relie Taghit à Béni Abbès en longeant la vallée de la Saoura appelée aussi « l’allée des palmeraies ». Par igli, un Ksar où se rencontre l’oued Guir provenant des contreforts de l'Atlas Saharien, ancien fleuve maintenant asséché et l'oued Zousfana.
Ils forment Oued Saoura qui continue sa course vers le sud, vers la vallée du Touat ; cette majestueuse goulée verte serpente à travers les paysages désertiques. Nous traversons quelques modestes villages, reflétant la vie dans cette région. Nous sommes maintenant à Béni Abbès, l'oasis tranquille.

Béni Abbès, l'oasis Blanche abrite sept ksour, des villages fortifiés traditionnels qui témoignent de la richesse culturelle et historique de la région. Ils se dressent au milieu d'une palmeraie luxuriante, qui offre un contraste saisissant avec le désert environnant.
Parmi les sites à visiter, il y a la chapelle construite en 1901 par Charles de Foucauld, le célèbre explorateur et religieux français. C'est un lieu chargé de mémoire et de spiritualité.

Par le flan sud du Grand Erg Occidental, nous découvrons peu-à-peu la région de la Gourara, nous pénétrons par Talmine et le Ajdir, des agglomérations dunaires sur les rivages sud et sud-est du grand erg occidental une région ensorcelante, révèle ses mystères au cœur du Sahara. Ses dunes dorées cachent des secrets ancestraux et des foyers humains nichés au creux des dunes ; tandis que ses oasis sont des bulles de vie au milieu de l'aridité.
Les Ksour (villages fortifiés) à caractère défensif en pisé d’une rouge ocre foncé semblent surgir du sable, gardiens de traditions anciennes.
Le désert lui-même, avec ses nuits étoilées et ses vents chantants, inspire une profonde réflexion.

Nous arrivons à Timimoun, la rouge.

Nous consacrons notre journée à la découverte de Timimoun et ses environs.

Timimoun, l'oasis Rouge, se distingue par son urbanisme contrasté : d'un côté, le ksar, la palmeraie et les foggaras, témoins de la tradition ; de l'autre, la ville coloniale et les extensions modernes, marqués par le style néo-soudanais. Le ksar est un village fortifié qui abrite encore une population active et dynamique.

La palmeraie est célèbre pour ses dattiers, qui produisent des fruits savoureux et variés. Les Foggaras sont des systèmes ingénieux de captage et de drainage de l’eau par gravitation qui permettent d'acheminer l'eau souterraine sur de longues distances, à partir d’un puits de tète et travers des galerie drainantes creusés sur une période de 11 siècles ; et des puits d’entretien sur une distance de 10 à 15 Km.
Ils assurent l'irrigation des cultures vivrières et des vergers, et sont indispensables à la vie de l'oasis. Ils sont si importants qu'ils portent les noms de personnalités religieuses éminentes, qui leur ont accordé leur bénédiction.

Nous voici actuellement sur la route pittoresque reliant Timimoun à El Goléa, traversant des paysages désertiques inoubliables, des sables de la Gourara aux regs austeres du plateau du Tadémaït. Ce voyage nous immerge complètement dans la splendeur et le mystère du désert. Nous rejoignons maintenant la transsaharienne, prêts à continuer cette aventure fascinante.

El Goléa, dans la région d'El Meniâa, offre une immersion dans l'histoire saharienne. Son ksar, exemple d'architecture traditionnelle, comprend le caravansérail au pied de la colline, le village sur la pente et les tours de guet. Ils évoquent la vie communautaire du désert, mêlant commerce et sécurité.

L'église Saint Joseph des années 1930 et la tombe de Charles de Foucauld de 1929 sont des repères importants. Un guide accompagne les visites, révélant l'authenticité de cette oasis imprégnée de tradition saharienne. Chaque coin, bâtiment et monument narre une histoire riche en résilience et culture dans cette oasis.

Nous découvrons la fascinante région du M'Zab, où le plateau a servi de refuge aux Berbères ibadites il y a environ un millénaire. Ils y ont érigé des ksours d'une beauté singulière. Dans ce système de vallées organisées autour de l'oued M'Zab, se trouve la pentapole de Ghardaïa, comprenant Ghardaïa, Ben Izguen, El Atteuf, Bou Noura, Melika et d'autres, tels que Berriane et Guerara. Toutes ces cités perchées sur des collines se distinguent par leur architecture mozabite sobre et charmante.

Les palmeraies de la région sont de véritables villes-jardins, offrant un refuge lors des fortes chaleurs. Leur survie dépend d'un système ingénieux utilisant des puits profonds et des barrages le long des oueds pour retenir l’eau et maximiser l'utilisation des rares précipitations. Des canaux ramifiés assurent ensuite une répartition équitable de l'eau au sein des oasis.

Ghardaïa, la perle du M'Zab, est une destination qui offre une immersion dans la culture mozabite. Cette ville, située au cœur de la pentapole, est célèbre pour sa palmeraie luxuriante et son souk vibrant. Comparée à Béni Isguen, Ghardaïa est plus vaste et offre un paysage chromatique similaire, avec ses maisons blanches traditionnelles.

La vieille ville de Ghardaïa, dominée par le minaret de la grande mosquée, est un labyrinthe de ruelles étroites. Les rues qui descendent vers la place du marché se transforment en un souk animé, où vous trouverez des ateliers, des échoppes et des marchandises exposées dans la rue. Les commerçants locaux, chaleureux et accueillants, créent une atmosphère unique.

La vocation commerciale de Ghardaïa remonte à de nombreuses années, et son souk reste le plus important de la région. Pour explorer ce dédale fascinant, un guide francophone privé peut être d'une grande aide. Les mosquées Chick Baba-Oueldjemma et Ammi Saïd dégagent une ambiance spirituelle et désertique, reflétant la profondeur de la culture mozabite.

Ghardaïa est également renommée pour son artisanat local, notamment la poterie et les tapis berbères, que vous pourrez découvrir au souk. Cette ville offre une expérience authentique où les traditions ancestrales se mêlent à la vie quotidienne, créant un voyage mémorable au cœur du M'Zab.

Nous quittons Ghardaïa, au cœur de la région du M’Zab. Nous empruntons une route médiane pittoresque qui remonte vers le nord-est. Ce parcours hors sentiers battus nous mène vers Hassi Delaâ et Messaâd haut lieu de l’artisanat et du tissage du fameux Burnous « Oubar » très prestigieux tissé avec le poil de dromadaire. Ce Burnous est l’habit traditionnel d’apparat du Sahara et des régions steppiques, porté fièrement par les cavaliers lors des Fantasias. Ces spectacles équestres sont organisés et vécus spontanément par la population durant les fêtes locales traditionnelles.

Nous poursuivons notre route vers Bou Saâda en passant par Faidh El Botma, Ain Errich et Ain El Melh régions agro-pastorale aux paysages bucoliques.

Nous continuons notre périple vers Zaouit El Hamel en traversant les paysages au loin du Djebel Messaâd un escarpement de vallons très encaissés où se trouve le parc naturel de Skikia. Nous arrivons à El Hamel un Ksar construit au 11ème siècle, visite de la Zaouïa El Hamel et de la Medersa fondés au 19 ième siècle fondée par Sidi Mohammed Ben Belgacem né en 1823 près de Djelfa.

La Zaouïa d'El Hamel est l'une des plus renommées du pays, elle fait partie de la confrérie Rahmaniyya. C’est un lieu chargé de mysticisme et un centre de rayonnement spirituel, culturel et religieux.

La ville de Bou Saâda nous offre un voyage dans le temps et la culture. Nous explorons sa palmeraie verdoyante, où poussent des dattiers, des oliviers et des figuiers. Nous admirons ses monuments historiques, témoins de son passé mouvementé. La médina et le souk nous plongent dans l'ambiance des marchés orientaux, où se mêlent les couleurs, les odeurs et les sons. Nous découvrons le vieux moulin à eau Ferrero, qui servait à irriguer les cultures. Nous visitons le fort Cavaignac, qui fut le lieu de formation de nombreux spahis, ces cavaliers algériens au service de la France. Nous nous recueillons devant les mausolées de saints musulmans, comme celui d'Abdellah Ibn Messaoud, fondateur de la ville. Nous contemplons dans sa mosquée, qui est la plus ancienne et la plus grande de Bou Saâda.

Le musée Etienne Dinet nous fait connaître la vie et l'œuvre du célèbre peintre orientaliste français, qui s'installa à Bou Saâda en 1905. Il fut séduit par la beauté et la simplicité des habitants, qu'il représenta avec réalisme et sensibilité. Il se convertit à l'islam en 1913 et adopta le nom de Nasreddine Dinet. Il mourut en 1929 et fut enterré à Bou Saâda, selon son souhait. Son musée occupe sa maison d'origine, où l'on peut voir son atelier, ses tableaux, ses objets personnels et son autoportrait de 1891. Son œuvre témoigne de son attachement profond à l'Algérie et à l'islam, qui dépassait le simple attrait pour l'exotisme.

Biskra, la « reine des Zibans », est une oasis saharienne exceptionnelle. La région occupe une position stratégique en tant que porte d'entrée du Sahara, entourée par les monts du Zab. Cette oasis fertile est réputée pour son agriculture prospère, en particulier la culture des dattes, qui a valu à Biskra le surnom de « Capitale des Dattes ».

Située au nord du Sahara algérien, aux pieds du massif de l'Aurès et des monts du Zab, Biskra offre un contraste saisissant entre les oasis verdoyantes et les paysages désertiques environnants. L'histoire riche remonte à l'Antiquité, où nous faisions partie de l'empire numide sous le règne de Massinissa. Les vestiges historiques témoignent de cette longue histoire, et nous continuons de célébrer nos traditions anciennes tout en évoluant vers la modernité.

Nous explorons les marchés animés de Biskra, à déguster des dattes fraîches et à découvrir la culture berbère locale. Ici, vous ressentirez l'authenticité de notre oasis saharienne et vous plongerez dans une expérience unique, à l'orée du Sahara.

Le parcours à partir, de Biskra et jusqu’à Timgad et Batna est parsemé de panoramas à couper le souffle, nous entamons la route par M’Chouneche un village réputé pour sa poterie traditionnel qui remonte à la préhistoire.

Nous continuons notre découverte en allant visiter les balcons du Ghoufi, un lieu chargé d’histoire où ont été construites des maisons troglodytes dans les contreforts du Canyon par les habitants locaux depuis le 4ème siècle.

De là, nous commençons notre ascension en traversant Ghassira et Tighanimine pour atteindre le village d’Arris au cœur des Aurès, à travers des routes qui serpentent dans les montagnes, vues panoramiques imprenables sur l’Atlas Saharien.

Timgad, également connue aussi sous le nom de Thamugadi, est une ancienne cité romaine située dans le nord-est de l'Algérie. Fondée par l'empereur Trajan en 100 après J.-C., Timgad est un exemple de planification urbaine romaine. La ville a été érigée comme une colonie pour les vétérans de l'armée romaine, et son plan est basé sur un schéma orthogonal typique de l'urbanisme romain.

L'une des caractéristiques les plus remarquables de Timgad est son plan en damier, avec des rues rectilignes qui se croisent à angle droit. La ville était dotée de nombreuses structures impressionnantes, dont un arc de triomphe dédié à Trajan, un théâtre, un forum, des thermes, des temples et des maisons richement décorées. L'ensemble architectural était conçu pour refléter la grandeur et la puissance de Rome.

Timgad a prospéré pendant plusieurs siècles en tant que centre administratif, commercial et culturel de la région. Cependant, au cours des siècles, la ville a été abandonnée. Elle a été redécouverte au XIXe siècle, ce qui en fait l'un des sites archéologiques romains les mieux préservés au monde.

Aujourd'hui, Timgad est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Nous déambulons dans ses ruines bien conservées qui offrent un aperçu fascinant de la vie dans une cité romaine florissante, avec des rues, des bâtiments et des sculptures qui témoignent de l'ingénierie et de l'art romains.

Nous effectuons une belle incursion dans l’Est algérien à partir de Batna vers Constantine. Nous traversons un chapelet de petits villages à caractère agricole et aussi industriel aussi tels qu’Ain M’lila.
À Bir Ben Ayad, nous prenons la direction nord-ouest vers Ain Smara. Passage par une région pastorale, c’est le domaine des Mechtas.
Nous contournons la ville de Telaghma à Mechta El Mekhalfa pour aller vers Oued Seguen et Ain S’mara qui est à 10 km de la ville de Constantine.

Nous allons à la découverte de Constantine, surnommée la "Ville des Ponts Suspendus ». C’est une merveilleuse cité nichée dans les montagnes. Cette ville historique est un véritable trésor, imprégné d'une riche histoire et d'une culture vibrante.

Fondée à l'époque romaine sous le nom de "Cirta", Constantine est l'une des plus anciennes villes d'Algérie, avec une histoire qui remonte à plus de 2 000 ans. Son emplacement stratégique, sur un plateau rocheux entouré de gorges profondes du fleuve Rhumel, en fait une forteresse naturelle.

La ville est célèbre pour ses ponts suspendus, qui relient les différentes parties de la ville, créant une toile d'araignée spectaculaire au-dessus des précipices. L'un des ponts les plus emblématiques est le Pont Sidi M'Cid, qui offre une vue imprenable sur les gorges en contrebas.

A pied, nous nous perdons dans les dédales renommée de sa médina, un labyrinthe de ruelles étroites, d'escaliers et de maisons blanches qui dégagent une atmosphère enchanteresse. Nous y trouvons des marchés animés, des boutiques d'artisanat, et des cafés traditionnels.

La ville regorge de sites historiques, notamment le musée Cirta, qui abrite une collection fascinante d'artefacts romains et islamiques, ainsi que la superbe basilique Sainte-Barbe.

Constantine est un véritable trésor culturel, avec une scène artistique dynamique, une cuisine délicieuse et une hospitalité chaleureuse.

Djémila, qui signifie "la belle" en arabe, est un site archéologique exceptionnel qui témoigne de la splendeur de la civilisation romaine en Afrique du Nord. Perchée à 900 mètres d'altitude, dans une région montagneuse, elle domine un paysage magnifique, où se mêlent le vert des oliviers et le rouge de la terre. Djémila est le nom que les habitants ont donné à l'ancienne ville romaine de Cuicul, fondée au 1er siècle après J.-C. et prospère jusqu'au 5ème siècle.

Djémila possède des monuments remarquables, qui illustrent l'adaptation de l'architecture romaine à un environnement particulier. On peut y admirer un théâtre, deux forums, des temples, des basiliques, des arcs de triomphe, des rues pavées et des maisons décorées de mosaïques. On peut aussi y découvrir des vestiges de la période chrétienne, comme une basilique et un baptistère. Djémila est un lieu chargé d'histoire et de culture, qui reflète la diversité et la richesse du patrimoine algérien.

Djémila est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1982, pour son caractère unique et sa conservation exceptionnelle.

Nous visitons le musée du Bardo dans la matinée.
La villa construite sur les hauteurs d’Alger, dont le Commanditaire est un riche Tunisien exilé, Mustapha Ben Omar, à fin la du 18e siècle afin de servir de résidence d'été pour l'accueil des notables de l'époque.
Tour à tour, la propriété passe par plusieurs personnes, dont l'amiral Maurice Exelmans en 1830, le général Valentin Auguste Lichtlin en 1846, l'officier et artiste peintre paysagiste Prosper Baccuet en 1851, Monsieur Grauby en 1868, puis Madame Aziza Fao, fille du marchand juif Joseph Cohen-Bacri en 1874.
En 1875, la villa devient la propriété d’Ali Bey Bouakkaz, Agha de Biskra, puis il l'a revendit 1879 à Monsieur Pierre Joret, dernier occupant de la villa.
A son décès, sa sœur, Madame Frémont, céda la villa du Bardo à l’état français en 1926, qui la transforme en Musée d’Ethnographie et d’Art indigène.

Inauguré en 1930, à l’occasion du centenaire de la colonisation, le musée devient Musée de Préhistoire et d’Ethnographie, dont le fondateur et le premier conservateur est le préhistorien Maurice Reygasse, puis Musée national du Bardo en 1985, et classé la même année monument historique.

Concernant le mot Bardo, il serait une déformation qui provient du nom espagnol Prado, ce qui signifie jardin, lieu de plaisir. Il renverrait aux somptueux palais des sultans Hafsides qui remonteraient au 15e siècle et dont on retrouve la trace en banlieue tunisienne.

En ce moment, le musée du Bardo abrite une importante collection d’ethnographie et d’art Africain.

Nous vous proposons un certain nombre de visites à effectuer durant votre séjour dans la capitale. Un guide sera à votre disposition ainsi qu'un véhicule afin de faciliter vos déplacements.

Visite de la casbah d’Alger

Quartier historique inscrit au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco depuis 1992. Son histoire remonte à l'Antiquité, où elle est d'abord un port punique, puis berbère et enfin romain. Fondée au X siècle par les Berbères sous la dynastie des Zirides, elle est ensuite enrichie par les apports des autres dynasties berbères qui dominent successivement le Maghreb central.Elle occupe un rôle central pendant la guerre d'Algérie, servant de bastion aux moudjahidines.

Visite de notre Dame d'Afrique
La basilique Notre Dame d'Afrique est l'une des basiliques mineures de l'Église catholique. Elle est située dans la commune de Bologhine, à l'ouest d'Alger, sur un promontoire dominant la mer de 124 m d'altitude. Elle a été construite par l'architecte Jean-Eugène Fromageau dans le style romano-byzantin, et consacrée le 2 juillet 1872. L'extérieur est caractérisé par un haut dôme, fixé sur un tambour cylindrique. Cette basilique a la particularité d'avoir l'abside au sud-ouest, plutôt qu'à l'est comme d'habitude. Elle est accessible par un téléphérique qui porte son nom depuis Bologhine (ex-Saint-Eugène), où se trouve le cimetière Saint-Eugène. Elle est considérée comme « la sœur jumelle de la Basilique Marseillaise Notre-Dame-de-la-Garde »